Boby Lapointe

Saucisson de cheval 1
Saucisson de cheval 2
Sentimental bourreau
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Charles Aznavour-Boby Lapointe«Ce satané Boby Lapointe depuis qu’il a tourné le coin, à Pézenas comme à Paris ses copains et admirateurs ont du mal à s’y habituer En ce qui me concerne, les soirs où son amitié et sa bonne humeur me manquent un peu, je fais comme si rien n’était, j’écoute ses chansons pour qu’il continue à vivre le bougre et il continue. Mon vieux Boby putain de moine et de Piscénois, fais croire à qui tu veux que tu es mort, avec nous tes copains ça ne prend pas».
(Brassens)

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Guy BéartBoby était une sorte de Pierrot Lunaire, définitivement anachronique dans ses rythmes et dans ses mélodies. Il ne correspondait à aucune mode. D'ailleurs, aujourd'hui non plus !

Les jeux de mots pour masquer les peines de coeur. Un grand sourire pour y noyer l'angoisse.(...)

Une gaieté désespérée, une gentillesse au vitriol, un sourire planté comme un défi, une belle cruauté décapante. On chantait devant des gens qui bouffaient.

Les fourchettes demeuraient en l'air. La joie c'était quand un quidam se flanquait sa part de tarte dans le nez pour avoir loupé sa bouche.

Ca forme, les bruits de vaisselle, les bavardages de pacotilles et les sorties d'affaires réglées en carte-bleue, et les emballages de demoiselle au champagne rosé... Boby a longtemps regardé cela. A ce régime, on n'avait plus rien à lui apprendre sur l'amour, sur l'absurde et sur l'amitié. Ni sur la mort. Des pirouettes.

Guy Béart

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Pïerre MaguelonAutour des années 60-65, nous faisions tous deux partie d'une tournée de Georges Brassens. Nous voyagions par deux ou trois dans des voitures particulières ; je partageais celle de Pierre Nicolas, le bassiste de Georges, et nous avions souvent des difficultés d'itinéraire.

Nous nous arrêtions pour consulter la carte. J'affirme qu'après avoir pourtant constaté que nous étions sur la bonne route, dans la bonne direction, il nous est arrivé à plusieurs reprises de voir surgir en sens inverse la voiture de Boby qui nous saluait par le toit ouvrant, en continuant sa route. Inutile de dire que nous étions inquiets le soir à l'étape de savoir s'il serait à l'heure pour le spectacle.

Il était là, gaillard, serein, arrivé avant nous, mais toujours secret sur ses mystérieux itinéraires.

Pierre Maguelon

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